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La campagne de Normandie

La campagne de Normandie,
de juin à août 1944

Objectif du module : Guidés par des questions de recherche et des questions axées sur l’enquête, les élèves exploreront l’historiographie de la campagne de Normandie, en examinant les perspectives historiques sur cette campagne et les éléments de continuité et de changement dans les récits de la campagne de Normandie au fil du temps.

Public cible : De la 10e à la 12e année

Connaissances préalables requises : Des connaissances générales sur la Seconde Guerre mondiale; Dieppe; tout module portant sur la Première Guerre mondiale

CPH primaire visé : L’historiographie
​
CPH secondaires visés : Les sources; la pertinence historique


​Interessé à combiner le projet Nous nous souviendrons d'eux à certaines des activités de ce module? Voici les liens à deux dossiers de service de soldats dont les récits sont reliés au sujet de ce module:
 
Rifleman William Cuthbertson Calbert
 
Private Blake Franklin Snyder

La situation

Le 6 juin 1944, le « jour J », est sans doute la date historique la mieux connue de la Seconde Guerre mondiale dans tout l’Occident, y compris au Canada. Les historiens et les historiennes conviennent généralement que les efforts internationaux des Alliés pour coordonner une invasion massive de la France par voie maritime, aérienne et terrestre le 6 juin 1944 marquèrent un accomplissement extraordinaire et le point culminant d’une planification et de préparatifs effectués en secret pendant des années. L’histoire dramatique du jour J domine l’histoire populaire, la culture et le cinéma qui se rapportent à la guerre. Le 6 juin 1944 marqua cependant aussi le début de la longue bataille de Normandie, qui s’échelonna sur 78 jours. Les historiens et les historiennes sont très divisés sur ce qui se passa dans les 77 jours suivant les débarquements du jour J en Normandie et ne s’entendent pas à savoir quel côté en ressortit vainqueur. Certains arguent que l’impasse dans laquelle se retrouvèrent les troupes britanniques et canadiennes à Caen et la guerre d’usure qui en résulta attestaient la supériorité des compétences au combat des Allemands et l’incompétence générale des armées anglo-canadiennes, y compris de leurs généraux. La « lenteur » apparente des Alliés à encercler les armées allemandes défaites dans la tristement célèbre poche de Falaise est perçue par certains comme une autre preuve de cette incompétence. Si seulement les Alliés avaient été de meilleurs soldats, si leurs généraux avaient été mieux avisés, si les Allemands n’avaient pas été si supérieurs, peut-être que la guerre aurait pu prendre fin en 1944.
 
D’autres historiens et historiennes allèguent en revanche que la campagne des Alliés en Normandie à l’été de 1944 fut efficace et habilement menée, même si elle comportait des failles. Quels arguments militent en faveur de ces points de vue et comment ont-ils façonné les récits sur la participation des Canadiens à la campagne de Normandie et à la guerre en général?

Le contexte
Qui, quoi et où?
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La campagne de Normandie, menée à l’été de 1944, fut le point culminant de la guerre sur le front ouest. Le jour J, cinq divisions transportées par voie maritime (dont une division canadienne) et trois divisions aéroportées débarquèrent avec des troupes de soutien le long de la côte normande entre deux fleuves : l’Orne à l’est et le Vire à l’ouest. Les premiers débarquements furent un succès inespéré. Malgré ce qui faillit tourner au désastre pour les Américains sur la plage Omaha, les Alliés débarquèrent en encourant moins de pertes qu’on ne l’avait craint. Le débarquement de la 3e Division du Canada sur la plage Juno déjoua les tentatives des Allemands d’anéantir les troupes de débarquement en lançant un assaut massif de blindés. Les manœuvres de diversion dans la région de Dover tinrent les divisions allemandes loin de la Normandie et attirèrent même plusieurs divisions blindées vers le nord. 

Au cours du mois de juin, les Américains firent des progrès constants dans la région du bocage à l’ouest de Bayeux et capturèrent Cherbourg. Pendant ce temps, les divisions blindées allemandes combattaient contre les troupes britanniques et canadiennes dans les champs découverts autour de Caen dans une longue guerre d’usure qui a suscité une forte controverse chez les historiens et les historiennes. La situation se transforma le 25 juillet 1944. La Première Armée canadienne attaqua au sud de Caen dans le cadre de l’opération « Spring » pour immobiliser les blindés allemands sur place pendant qu’une offensive massive menée par les Américains et ayant pour nom de code l’opération « Cobra » était lancée à l’ouest de Saint-Lô. L’opération « Cobra » remporta un grand succès et, au début d’août, les Américains avançaient rapidement à l’intérieur du territoire français. Parallèlement, les armées britanniques et canadiennes donnaient l’assaut aux Allemands postés au sud de Caen et de Caumont. 

Parce que les Allemands refusaient de battre en retraite devant les Canadiens et les Britanniques, il fut décidé au début d’août de diriger les forces américaines vers le nord afin qu’elles puissent établir un pont avec les Alliés et encercler l’Armée allemande en Normandie.  Quand les Allemands se replièrent enfin, le 17 août, leur déroute fut catastrophique. L’encerclement fut complété lorsque la Première Armée canadienne et la Troisième Armée américaine fermèrent la poche de Falaise le 22 août. L’Armée allemande était pratiquement anéantie sur le front occidental et il sembla – pendant un court moment – que la guerre prendrait fin en 1944.

Le rôle du Canada
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Le Canada joua un rôle important dans la campagne de Normandie. Depuis que les Britanniques avaient été expulsés de la France en 1940, il était clair pour tous que l’Allemagne ne pourrait être défaite que si des troupes étaient à nouveau envoyées en France pour y vaincre l’Armée allemande. De 1940 à 1943, les forces canadiennes en garnison en Grande-Bretagne nourrissaient le rêve de servir de « poignard pointé vers le cœur de l’Allemagne ». À l’automne de 1943, les Alliés planifièrent l’opération « Overlord », une opération canado-américaine à laquelle se joindrait l’Armée britannique par la suite. 

Au début de 1944, la moitié de la Première Armée canadienne combattait en Italie, et les superpuissances de la Grande-Bretagne et des États-Unis avaient pris la tête des débarquements en France. Néanmoins, le reste de la Première Armée canadienne, déployé dans la région de Dover, joua un rôle clé dans les manœuvres de diversion qui tinrent les divisions allemandes loin de la Normandie. 
L’Armée canadienne joua un rôle déterminant dans la campagne de Normandie. La 3e Division canadienne débarqua sur la plage Juno et déjoua les efforts des Allemands, qui tentèrent d’écraser avec leurs divisions blindées l’assaut lancé par les Alliés. Le premier groupe de chasseurs déployés au-dessus de la Normandie en soutien aux Canadiens et aux Britanniques provenait de l’Aviation royale du Canada. La 3e Division canadienne s’empara de la majeure partie de Caen au début de juillet. La 2e Division canadienne arriva ensuite en renfort, suivie de l’état-major du 2e Corps canadien et de l’état-major de la Première Armée canadienne, qui assumèrent le commandement du flanc est de la campagne de Normandie. Ces troupes poursuivirent leur avancée au sud de Caen à la fin de juillet et au début d’août, et c’est à elles qu’on doit la fermeture de la brèche de Falaise. Le rôle joué par le Canada est au cœur du débat sur l’efficacité des troupes alliées en Normandie. Pendant des décennies, les historiens et les historiennes ont remis en cause les mérites de l’armée des citoyens-soldats canadiens.

Les historiens et les historiennes s’entendent généralement pour dire que les débarquements du jour J, le 6 juin 1944, ont été un exploit international remarquable. Ils sont toutefois profondément divisés sur la question de savoir si le reste de la bataille de Normandie, qui dura 78 jours, a été un succès pour les Alliés ou un cafouillage qui prolongea la guerre.  

Questions et débats cruciaux
Les deux activités proposées aux élèves dans ce module visent à répondre aux questions et aux débats cruciaux portant sur le sujet à l’étude, et sont inspirées des repères de la pensée historique relatifs à chacun des concepts de la pensée historique abordés dans le module. Les activités sont destinées à être réalisées dans l’ordre. Veuillez cliquer ci-dessous pour voir un aperçu des activités, des questions d’orientation et des questions supplémentaires que l’enseignant ou l’enseignante peut présenter. 

Activité no 1

Les élèves analyseront différents points de vue sur les histoires de la campagne de Normandie en vue de relever des différences entre les histoires scientifiques et les histoires populaires.
Activité no 2 
Les élèves créeront des affiches illustrant les différents arguments sur l’importance que le jour J a revêtue dans la campagne de Normandie.

​Le contenu de ce module est toujours en développement. De nouveaux liens seront ajoutés à mesure que nous explorerons des sources additionnelles. Toute recommandation quant au contenu du site est bienvenue!

Activité/Évaluation culminante

Afin de démontrer leur compréhension, les élèves répondront aux questions suivantes :
 
  • Quelles questions les gens de notre génération devraient-ils poser au sujet de la campagne de Normandie?
  • Quelle place le jour J doit-il occuper dans le récit de la campagne de Normandie?
 
En petits groupes, les élèves rédigeront deux nouvelles entrées sur la campagne de Normandie : l’une pour un manuel destiné aux élèves du secondaire et l’autre pour le site Web du Centre Juno Beach. Les élèves annoteront ensuite leurs entrées en indiquant pourquoi ils et elles les ont écrites de telle ou telle façon.

Les élèves qui font preuve d’un raisonnement avancé seront en mesure d’expliquer que les histoires sont écrites à des fins précises et s’adressent à des publics précis. Les élèves devraient aussi être en mesure d’expliquer que la façon dont ces histoires ont été écrites – les conventions utilisées, les éléments de preuve inclus ou exclus – variera selon le public auquel elles s’adressent et le but qu’elles poursuivent.
​
Nous encourageons le recours aux ressources du Projet de la pensée historique en plus des recommandations du programme d’études provincial pour évaluer la pensée des élèves dans ce module.

Sources

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