Activité
Pour le même journal que dans la 1re activité, les élèves rédigeront les tenants et aboutissants de la décision du major-général Bertram Hoffmeister d’attaquer Delfzijl, guidés par les questions de recherche et d’enquête. Dans cette activité, les élèves devraient être en mesure de démontrer leur compréhension des facteurs qui ont conduit à cette décision, ainsi que leur compréhension du fait que des conséquences involontaires peuvent changer le cours des événements autant que les conséquences voulues.
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Repère sur le CPH primaire
Repère 3 Les événements résultent de l’interaction de deux facteurs : (1) les acteurs historiques, soit les individus ou groupes dont les actions causent des événements historiques, et (2) les conditions sociales, politiques, économiques et culturelles dans lesquelles ils évoluent. Repère 4 Les acteurs historiques ne peuvent pas toujours prévoir l’impact des conditions externes, de l’opposition et des réactions inattendues. Celles-ci ont pour effet de générer des conséquences involontaires. |
Veuillez consulter Les six concepts de la pensée historique (2013) de Peter Seixas et Tom Morton ainsi que le site Web du Projet de la pensée historique pour obtenir d’autres idées en vue d’évaluer les élèves ou d’adapter ces activités.
Questions d’orientation
Question de recherche : Quel raisonnement a mené à l’attaque contre le port de Delfzijl?
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Question d’enquête : Cette décision a-t-elle eu des conséquences involontaires à court ou à long terme?
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Questions d’orientation supplémentaires pour les élèves
Si c’était vous qui aviez commandé, auriez-vous risqué la vie de soldats pour sauver la population néerlandaise, sachant que la guerre tirait à sa fin?
Débats parmi les historiens et les historiennes
Les rares récits qui examinent la libération des Pays-Bas se demandent si la difficile attaque contre Delfzijl et la perte des derniers Canadiens tués au cours de la campagne étaient nécessaires. Terry Copp a posé cette question dans son livre Cinderella Army (2006). Dan Byer étudie aussi cette question dans son article « Operation “Canada” », paru en 1998 dans Canadian Military History.