The Teachers' Network for The Study of War and The Canadian Experience
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La libération des Pays-Bas

La libération des Pays-Bas,
avril et mai 1945

Objectif du module : Guidés par des questions de recherche et des questions axées sur l’enquête, les élèves exploreront les causes et les conséquences de la campagne de la Victoire visant à libérer les Pays-Bas.

Public cible : De la 10e à la 12e année

Connaissances préalables requises : La campagne de Normandie; la Sicile et la campagne d’Italie

CPH primaire visé : Les causes et les conséquences
​
CPH secondaires visés : La pertinence historique


​Interessé à combiner le projet Nous nous souviendrons d'eux à certaines des activités de ce module? Voici le lien à un dossier de service d’un soldat dont le récit est relié au sujet de ce module:
 
Private James Alexander Chambers

La situation

En avril et au début de mai 1945, la Première Armée canadienne libéra les Pays-Bas occupés par les Allemands et lutta pour se frayer un chemin jusque dans le nord-ouest de l’Allemagne, dans le cadre de la plus importante mission de secours humanitaire de toute l’histoire du Canada. La reine Wilhelmine des Pays-Bas et son gouvernement en exil exhortèrent les dirigeants alliés à venir en aide à la population néerlandaise menacée de famine durant l’hiver de 1944-1945. Les troupes d’occupation allemandes avaient interdit l’envoi de cargaisons de produits alimentaires dans les régions densément peuplées de l’ouest du pays pour riposter contre la grève des chemins de fer que les Pays-Bas avaient déclenchée en 1944 pour soutenir l’effort de guerre des Alliés. La Première Armée canadienne, faisant partie de l’aile nord des Alliés, se vit confier la tâche de libérer le peuple néerlandais. En mars 1945, le 1er Corps canadien quitta l’Italie pour se joindre à la Première Armée canadienne dans le sud des Pays-Bas et la Belgique. Avec le retour des troupes canadiennes d’Italie, la libération des Pays-Bas en avril 1945 devint la plus importante opération de l’Armée canadienne de toute son histoire et la seule opération à laquelle ses effectifs déployés outre-mer participèrent tous ensemble. Cela confère-t-il à l’événement une pertinence historique?
 
Même si la guerre était presque terminée, les troupes canadiennes firent preuve de la plus grande prudence dans leurs efforts pour vaincre les Allemands qui occupaient les Pays-Bas, tout en limitant le tort causé à la population néerlandaise ou les dommages causés à la propriété et aux infrastructures. Les autorités néerlandaises et alliées craignaient que les Allemands, dans un dernier geste désespéré, ne fassent sauter les digues et le réseau de stations de drainage, inondant les provinces et les villes les plus populeuses du pays. Au cours de la mission de sauvetage des Néerlandais, qui dura cinq semaines, 1 305 soldats canadiens furent tués et plus de 3 000 furent blessés. À jamais reconnaissante, la population néerlandaise tissa des liens profonds et durables avec le Canada, liens qui perdurent encore aujourd’hui. L’opération eut lieu en même temps que les troupes alliées du front ouest et les troupes soviétiques s’engageaient dans une grande course pour déterminer qui des deux occuperait les secteurs clés de l’Europe centrale. Les Canadiens répartirent donc leurs efforts entre le sauvetage des Pays‑Bas et la capture des ports allemands de la mer du Nord avant l’arrivée des Soviétiques.

Le contexte
À la fin de mars 1945, la majorité des forces armées de l’Allemagne situées le long de ses frontières occidentales et orientales furent défaites. Malgré cela, plus de deux millions de soldats, de marins et d’aviateurs allemands poursuivirent les combats. Les chefs de file alliés discutèrent de la meilleure façon de chasser Adolf Hitler du pouvoir, de mettre fin aux hostilités, de désarmer l’Armée allemande et d’entreprendre une opération d’aide humanitaire partout en Europe. Les programmes de travaux forcés de l’Allemagne et le bouleversement complet de l’existence provoqué par la guerre avaient laissé des dizaines de millions d’Européens et d’Européennes sans abri, les avaient déplacés, affamés et exposés aux maladies. Le feld-maréchal britannique Bernard Montgomery croyait que le meilleur moyen de mettre fin à la guerre était de lancer toutes les troupes alliées dans un assaut rapide sur l’Allemagne, où elles captureraient Berlin et démantèleraient la structure du pouvoir des Nazis. Cependant, Montgomery suivit les ordres de ses supérieurs politiques et affecta presque tous les membres de la Première Armée canadienne sous son commandement à l’opération de sauvetage des Néerlandais. 
 
Au début d’avril 1945, le 2e Corps canadien s’empara de certains ponts sur le canal Twente et se répartit en colonnes mobiles vers la mer du Nord, coupant ainsi la route à la 25e Armée allemande qui se trouvait alors dans les Pays-Bas. La résistance néerlandaise vint en aide aux colonnes canadiennes, fournissant des renseignements et prenant souvent le contrôle des zones centrales de villes et des infrastructures essentielles des mains des troupes allemandes jusqu’à l’arrivée des troupes canadiennes, par exemple à Leeuwarden. Des unités canadiennes réussirent à coincer quelques troupes allemandes dans l’extrême nord-est des Pays-Bas, soit à Groningue et dans le port de Delfzijl. Le 16 avril 1945, la 2e Division canadienne mena un combat pénible mais prudent pour libérer la ville de Groningue sans causer de tort indu à la population et à la propriété. Les Allemands qui défendaient la ville portuaire de Delfzijl, en face de la ville allemande d’Emden, sur la rive opposée de la rivière Ems, tinrent bon.
 
Au même moment, le 1er Corps canadien, qui avait secrètement pénétré dans la région à partir de l’Italie, monta une manœuvre d’encerclement spectaculaire dans la province de Gueldre, entre Apeldoorn et Arnhem. Le 18 avril 1945, les troupes avaient piégé et décimé la majorité des unités de campagne allemandes qui défendaient l’ouest des Pays‑Bas. Ils entamèrent alors des négociations avec les Allemands qui refusaient toujours de capituler. De nombreux soldats allemands cherchèrent à se rendre quand ils comprirent que la guerre tirait à sa fin, mais d’autres – des loyalistes nazis plus fanatiques – se battirent jusqu’à la fin. Durant ces derniers jours, les troupes canadiennes choisissaient tantôt le combat, tantôt la négociation avec l’ennemi. Cet effort de guerre fut mené de sorte qu’il y eut très peu de dommages à la ville d’Apeldoorn et à d’autres villes néerlandaises importantes. Les Canadiens avaient reçu l’ordre de ne pas avancer vers l’ouest dans la province d’Utrecht, afin d’éviter que les Allemands ne fassent sauter le réseau complexe de digues et de stations de drainage qui maintenait au-dessus de l’eau la plupart des terres néerlandaises gagnées sur la mer. À la fin d’avril, les autorités allemandes permirent aux bombardiers alliés de larguer des colis de nourriture dans la zone occupée dans le cadre des opérations appelées « Manna » et « Chowhound ». Au début de mai, la population vit arriver des convois de camions chargés de nourriture, de médicaments et de carburant.
 
À la fin d’avril, le major-général Bertram Hoffmeister et la 5e Division canadienne attaquèrent le port de Delfzijl, situé dans le nord-est des Pays-Bas. Le 2 mai, après plusieurs jours d’intenses combats, ils vainquirent la garnison allemande et prirent contrôle des quais afin de permettre l’accostage de navires transportant l’aide humanitaire. Le 5 mai 1945, la force allemande en entier située le long de la mer du Nord capitula. Certains soutiennent que Hoffmeister aurait dû attendre et ainsi éviter de sacrifier des Canadiens dans les derniers jours de combat. Hoffmeister avait mis la question au vote, et ses hommes avaient décidé d’attaquer afin d’empêcher les ingénieurs allemands de saboter les installations portuaires.
 
Les derniers combats de troupes canadiennes en Europe eurent lieu des deux côtés de la rivière Ems et de la frontière entre les Pays-Bas et l’Allemagne qui la longe, à Delfzijl, aux Pays-Bas, ainsi qu’à Leer, à Emden et au bord du canal Kunsten, en Allemagne. Dès que la reddition fut annoncée, tous les soldats canadiens se dispersèrent dans toutes les collectivités néerlandaises afin d’aider à livrer l’aide humanitaire, à rassembler les prisonniers allemands et à rétablir les services de base. Ils se sont ainsi attiré à tout jamais la gratitude de la population néerlandaise.

Questions et débats cruciaux
Les trois activités proposées aux élèves dans ce module visent à répondre aux questions et aux débats cruciaux portant sur le sujet à l’étude, et sont inspirées des repères de la pensée historique relatifs à chacun des concepts de la pensée historique abordés dans le module. Les activités sont destinées à être réalisées dans l’ordre. Veuillez cliquer ci-dessous pour voir un aperçu des activités, des questions d’orientation et des questions supplémentaires que l’enseignant ou l’enseignante peut présenter. 
Activité no 1 
Les élèves exploreront les principales causes et conséquences de la campagne de la Victoire selon trois points de vue différents : le point de vue canadien, celui de l’Allemagne et celui des Pays-Bas.
Activité no 2
Les élèves exploreront les causes de « l’hiver de la faim » aux Pays-Bas et son effet sur  l’élan visant à mettre rapidement un terme à la guerre au printemps de 1945.
Activité no 3
Les élèves examineront la nature des conséquences voulues et des conséquences involontaires par l’étude de la bataille de Delfzijl.

​Le contenu de ce module est toujours en développement. De nouveaux liens seront ajoutés à mesure que nous explorerons des sources additionnelles. Toute recommandation quant au contenu du site est bienvenue!

Activité/Évaluation culminante

Pour démontrer qu’ils et elles comprennent que les événements historiques n’étaient pas inévitables, les élèves exploreront les autres causes et conséquences de la campagne de la Victoire. Répartis en trois groupes, les élèves effectueront une recherche sur les questions suivantes et en présenteront les résultats :
 
Comment l’issue de la guerre aurait-elle pu être différente si les forces canadiennes s’étaient concentrées plus fortement sur les ports allemands de la mer du Nord ou sur la libération de la population néerlandaise? Pour l’Allemagne, pour le Canada et pour les Pays-Bas? Et si les hommes avaient voté contre l’attaque de Delfzijl?
​
Les élèves qui font preuve d’un raisonnement avancé seront en mesure de faire valoir qu’en comprenant la prise de décision des individus, on peut expliquer pourquoi des événements passés se sont déroulés comme ils l’ont fait. Les élèves devraient aussi être en mesure dans ce module d’expliquer que l’importance des événements peut être liée à leurs conséquences pour différents groupes.
 
Nous encourageons le recours aux ressources du Projet de la pensée historique en plus des recommandations du programme d’études provincial pour évaluer la pensée des élèves dans ce module.

Sources

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