The Teachers' Network for The Study of War and The Canadian Experience
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Les Cent Jours du Canada

Les Cent Jours du Canada,
du 8 août au 11 novembre 1918

Objectif du module : Guidés par des questions de recherche et des questions axées sur l’enquête, les élèves exploreront comment les historiens et les historiennes en sont venus aux conclusions qu’ils ont formulées au sujet de la campagne des Cent Jours, en utilisant des éléments de preuve tirés de sources primaires et de comptes rendus.

Public cible : De la 10e à la 12e année

Connaissances préalables requises : La crête de Vimy; des connaissances générales sur la Première Guerre mondiale

CPH primaire visé : Les sources
​
CPH secondaires visés : La pertinence historique


​Interessé à combiner le projet Nous nous souviendrons d'eux à certaines des activités de ce module? Voici les liens à deux dossiers de service de soldats dont les récits sont reliés au sujet de ce module:
 
Sergeant William James Cattanach
 
Private Clement Joseph Leary
​

La situation

Le Corps canadien lança une vague d’attaques consécutives contre l’Armée allemande d’août à novembre 1918, d’abord à Amiens, sur la Somme, puis sur la route d’Arras à Cambrai, en France, et ensuite en Belgique. Au cours de ces derniers mois de la Première Guerre mondiale, le conflit se transforma en une guerre ouverte et mobile, alors que les combattants abandonnèrent les tranchées et que les Alliés amorcèrent une importante avancée vers l’Allemagne. Les contingents canadiens formaient le flanc nord de la grande offensive alliée des troupes de la Grande-Bretagne et des dominions, des troupes françaises et des troupes américaines qui vainquit finalement l’Armée allemande et remporta la Première Guerre mondiale. Les armées de campagne allemandes furent pratiquement décimées sur les champs de bataille cet été et cet automne-là, ce qui accrut les pertes écrasantes qu’elles avaient subies pendant les quatre années précédentes à combattre sur trois fronts. Le moral des troupes allemandes s’effondra, ainsi que leur volonté de poursuivre la guerre. Les historiens et les historiennes affirment presque unanimement que le Corps canadien s’illustra comme l’une des meilleures forces de combat alliées sur le front ouest et qu’il contribua de façon décisive à la victoire ultime.
 
Plus de 42 000 Canadiens furent tués ou blessés au cours de la campagne des Cent Jours, ce qui en fait l’une des périodes d’opérations canadiennes continues les plus coûteuses, sinon les plus longues, de la Première Guerre mondiale. Les pertes subies par les Canadiens pendant la guerre ouverte et mobile de 1918 furent plus élevées que lors de toute bataille d’envergure livrée pendant la longue période de guerre d’usure et de tranchées, de 1915 à 1917.
 
La dernière période de la guerre est aussi notoire parce que les Canadiens rencontrèrent pour la première fois des civils français et belges libérés de la pénible occupation allemande qu’ils avaient subie depuis 1914. De nombreux soldats et officiers canadiens furent accueillis en libérateurs par la population civile, à laquelle ils vinrent en aide par la suite en lui apportant des secours d’urgence après que les troupes allemandes eurent pillé ses maigres provisions en battant en retraite à la veille de l’hiver.
 
On ne sait toujours pas pourquoi cette offensive, dans laquelle les Canadiens contribuèrent à la victoire, a été éclipsée par la bataille de la crête de Vimy de 1917 dans la mémoire nationale canadienne. 


Le contexte
Au début de 1918, les hauts dirigeants alliés prédirent que la guerre allait probablement s’étirer jusqu’en 1919, jusqu’à ce que la puissance militaire américaine soit présente en quantité suffisante et après que les effectifs allemands et leurs substituts seraient épuisés. Les Allemands massèrent leurs forces terrestres en France au printemps de 1918, après avoir conclu une paix séparée avec la Russie. Ils menèrent une dernière offensive désespérée pour tenter de remporter la victoire avant que l’arrivée des troupes américaines ne fasse à nouveau pencher l’équilibre des nombres contre eux. L’offensive allemande du printemps reprit aux Alliés du terrain qu’ils avaient gagné de chaude lutte en 1916 et en 1917, mais elle fut loin de mener à la victoire et son coût en vies humaines s’avéra plus élevé que ce que l’Allemagne pouvait supporter.
 
L’offensive canadienne et alliée à Amiens, qui fut déclenchée le 8 août 1918, amorça une nouvelle contre-attaque contre les forces terrestres allemandes  sur la Somme. L’assaut donné par les troupes canadiennes et australiennes à Amiens était appuyé par un grand nombre de chars d’assaut et d’avions britanniques. Le succès obtenu à Amiens révéla à quel point les Allemands étaient près de s’écrouler, et convainquit les dirigeants alliés que le temps était venu pour que tous les soldats alliés disponibles lancent un assaut impitoyable pour en finir avec les Allemands avant la fin de l’année. 
 
Les forces canadiennes n’eurent pas le temps de se reposer et de se reconstituer après deux semaines de combats intenses à Amiens en août. Le Corps canadien se dépêcha plutôt de retourner dans la région d’Arras et de la crête de Vimy à la fin d’août pour lancer une attaque contre les unités allemandes qui défendaient le point d’ancrage nord de la ligne Hindenburg. Les Canadiens menèrent l’attaque du 26 août au 3 septembre 1918, infligeant la défaite aux Allemands qui gardaient une ceinture profonde de défenses fixes adossées à la ligne Drocourt-Quéant. Cette semaine-là, les Canadiens s’emparèrent du contrôle du mont Dury, qui surplombait les installations inachevées du canal du Nord, au prix de 11 000 tués et blessés. Le général Arthur Currie fit ensuite une pause pour se reposer, se ravitailler et organiser ses forces en vue de la prochaine offensive.
 
Les Canadiens procédèrent à une autre attaque à la fin de septembre dans le cadre de la grande offensive des troupes alliées sur tout le front occidental, depuis la Belgique au nord, le long du large front tenu par les forces britanniques et celles des dominions, de Cambrai à Saint-Quentin, et dans le secteur français de Soissons à Verdun, recevant des renforts de la Force expéditionnaire américaine. Toutes les forces alliées participèrent à l’attaque sous le commandement unifié et habile du maréchal français Ferdinand Foch.
 
L’attaque du Corps canadien lancée le long du canal du Nord à la fin de septembre écrasa trois ceintures de défense allemandes à travers le bois de Bourlon, le long de la route principale et aux abords du carrefour ferroviaire de Cambrai. De nombreux historiens et historiennes considèrent que les batailles du canal du Nord et de Cambrai constituèrent les plus importantes batailles victorieuses du général Currie et du Corps canadien au cours de la Première Guerre mondiale. Le 9 octobre, l’Armée allemande, détruite dans le secteur canadien, pliait bagage et commençait à se retirer. Le Corps canadien se lança ensuite à la poursuite d’une armée allemande en voie de désintégration, d’abord à Valenciennes à la fin d’octobre puis à Mons dans les jours qui précédèrent l’armistice.  
 
Contrairement aux opérations précédentes sur les champs de bataille du front de l’Ouest, d’où les civils avaient été évacués, les Alliés durent user de précautions lors des dernières actions menées de Valenciennes à Mons pour ne pas causer de tort à la population civile encore présente sur le champ de bataille. C’est dans ce contexte que les unités canadiennes avançant rapidement furent chaleureusement accueillies par les populations française et belge, enfin libérées après des années d’une occupation difficile, et parfois d’exploitation, par les Allemands. Peu de parades et de célébrations vinrent souligner la fin définitive de la guerre le 11 novembre, car les troupes canadiennes étaient trop épuisées par les efforts déployés durant la campagne des Cent Jours ou pendant la guerre en général pour se réjouir pleinement du fait que, le 11 novembre 1918, la guerre était enfin finie.

Questions et débats cruciaux
Les deux activités proposées aux élèves dans ce module visent à répondre aux questions et aux débats cruciaux portant sur le sujet à l’étude, et sont inspirées des repères de la pensée historique relatifs à chacun des concepts de la pensée historique abordés dans le module. Les activités sont destinées à être réalisées dans l’ordre. Veuillez cliquer ci-dessous pour voir un aperçu des activités, des questions d’orientation et des sujets ou des questions supplémentaires que l’enseignant ou l’enseignante peut présenter. 
Activité no 1 
Les élèves étudieront des éléments de preuve afin de porter un jugement sur la place qu’occupe la campagne des Cent Jours parmi les événements importants de la Grande Guerre.

Activité no 2 

Les élèves participeront à un jeu de rôle pour explorer les éléments de preuve liés à l’action en libelle diffamatoire intentée par le général Currie contre l’Evening Guide de Port Hope, en vue de développer leur capacité de comprendre l’origine des sources.

​Le contenu de ce module est toujours en développement. De nouveaux liens seront ajoutés à mesure que nous explorerons des sources additionnelles. Toute recommandation quant au contenu du site est bienvenue!

Activité/Évaluation culminante

​Pour démontrer leur capacité de corroborer des sources, les élèves étudieront le débat que tiennent les historiens et les historiennes pour déterminer si la contribution canadienne à la guerre a valu au Canada une voix indépendante à la conférence de paix de Paris en 1919.
 
  • Quel rôle la victoire de 1918 a-t-elle joué dans cette réalisation du Canada?
  • En quoi est-il important pour le Canada d’avoir sa propre voix, distincte de celle de la Grande-Bretagne?
 
À la lumière de leurs lectures, les élèves doivent répondre à ces questions en considérant comment leurs sources se confirment ou se contredisent les unes les autres.
 
Les élèves qui font preuve d’un raisonnement avancé s’appuieront sur leur compréhension du contexte de leurs sources plutôt que sur leur opinion personnelle. De plus, les élèves devraient être en mesure d’expliquer dans ce module que la pertinence varie dans le temps et d’un groupe à l’autre.
 
Nous encourageons le recours aux ressources du Projet de la pensée historique en plus des recommandations du programme d’études provincial pour évaluer la pensée des élèves dans ce module.

Sources

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